Ce sont les analystes de la banque britannique Barclays qui ont récemment mené une vaste enquête afin de déterminer quels étaient les meilleurs investissements dans un contexte récessif. Ce dernier terme est important et doit être préféré à celui de récession souvent employé dans les médias, qui possède une connotation alarmiste et résume trop simplement une situation complexe et bien souvent différente selon les secteurs.
L’exemple des États-Unis
Si l’on considère l’économie américaine par exemple, les gros titres des journaux annoncent une récession imminente. Certes, le secteur industriel accuse un léger repli et la croissance a commun un ralentissement à la fin de 2015 ce qui a entraîné le durcissement des conditions de crédit et quelques journées difficiles sur les marchés. Toutefois, les difficultés sont loin d’être généralisées et rien ne dit que cette tendance va e maintenir.
Les données historiques
Parallèlement, si l’on regarde ce qui est arrivé dans des situations similaires au fil de l’histoire, on constate très vite que lors des périodes de récession les secteurs des biens de consommation, de la santé et des télécoms se ont maintenus à un niveau tout à fait respectable voire excellent. Les analystes de la Barclays concluent donc ici que les actions à faible volatilité et les entreprise dont les marges nettes sont élevées réalisent de très bonnes performances en temps de récession.
La stratégie
Connaissant donc les valeurs refuges (biens de consommation de base, santé et télécoms), les industries qui semblent les moins touchées en cas de récession (l’agroalimentaire, les boissons et le tabac, les produits personnels et ménagers et les services et équipements de santé), ainsi que les secteurs affichant de belles performances malgré les difficultés (les vêtements, l’automobile et les pièces automobiles, les transports, et les banques) chacun peut agir en connaissance de cause.
Toutefois, avant toute autre chose, il est primordial de ne pas céder à la panique rappelle la Barclays et de s’assurer qu’il y a bel et bien récession avant de prendre des décisions quelles qu’elles soient, car le phénomène de « précipitation orchestrée par les médias » fait lui aussi partie des stratégies économiques des divers marchés.